3 photos-papier d’un tableau en train de se faire par FAEP-06.1996
En ce moment, mon plaisir est de retrouver des clichés que j’ai faits, en juin 1996, sans pouvoir vous indiquer le jour. Il faut dire que ce désir de prendre des photos a commencé tôt chez moi. Ma mère m’avait acheté mon premier appareil quand j’avais une dizaine d’années, pour avoir eu une bonne appréciation générale sur mon carnet de notes pour l’année scolaire…au grand dam* de mes frères!
Aujourd’hui, il s’agit de vous parler encore de photos-papier qui ont été prises par la jeune peintre dont j’ai indiquées les initiales dans le titre. A côté des clichés figure en effet la mention « Juin 96, tableau peint par …. pris en macro ».
Je ne vais pas forcément vous les présenter dans l’ordre dans lequel elles figurent dans la page de l’album, sans toujours savoir ce qu’il en était de l’horizontalité ou de la verticalité, parce que visiblement il y a eu plusieurs couches de couleur peintes l'une sur l'autre.
Le premier « tableau » pourrait s’appeler « la fleur jaune au tourbillon » pour la partie du bas qui forme une sorte de triangle. Au-dessous de la fleur, on voit en soubassement du blanc une partie mi-horizontale à effet-vague avec du bleu, un filet de vert, une veine de rouge…. En laissant le regard filer vers le haut, il y a aussi une double composition, avec des traits verticaux : vert au milieu, puis bleu, blanc à nouveau…
La seconde photo à sa droite a d’abord dû être « teintée » par une peinture très fine, ou une teinture qui laisse le bois se percevoir avec ses lignes verticales, des nœuds. Les couleurs fines ont ainsi teintées des bandes verticales de couleurs jaune, verte, avec un peu de rouge…La différence avec la précédente photo est que cette fois-ci, le regard perçoit deux coulures de couleur blanche épaisse par-dessus et sans que « l’artiste » ait cherché à étaler cette matière. On peut penser que le « bois » était posé à plat.
Arrive enfin le troisième cliché, que j’ai beaucoup de peine à analyser en position verticale. Placé à l’horizontale, j’ai l’impression de voir les différentes teintes de peinture se mélanger devant mes yeux, comme si le tableau était en train de se faire devant mon regard. Celui-là a une base de couleurs foncées, bleu-gris, brun-noir, blanc-turquoise, un filet arrondi de blanc à gauche en bas, au-dessus une grosse tache blanche qui donne naissance, avec du rouge en haut d’une forme qui ressemblerait à une tête de vache… C’est lui que j’ai choisi pour le « bandeau » comme on appelle la photo horizontale qui se trouve juste sous le titre et qui « annonce » le thème central Et c’est ainsi que se termine cette petite histoire vraie !
PS. Ce « billet », comme j’appelle ces articles courts que j’écris pour mon blog, est le premier d’une petite série à laquelle j’ai donné la dénomination de « Texture ». Il s’agit donc de Texture 1, qui ne figurera pas forcément dans le titre pour cause de la limitation à 70 caractères!
Pour suivre le chemin
« Au grand dam de " à retrouver sur http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/6617/au-grand-dam-de/
. Toutes ces photos de 1996 de FAEP ont les dimensions standard 13 cm x 9 cm.
. Clichés 2019 Elisabeth Poulain.