Angers-1995 > La crue de la Maine, vue de la rive droite > Clichés
Ce sont évidemment des photos papier reprises en numérique que je vais vous présenter, sans pouvoir exactement vous indiquer les dates exactes auxquelles je les ai faites. La seule précision que je peux apporter est qu’il était encore possible de « passer le pont » au sens de traverser la rivière par le pont. Mais, c’était vraiment « limite » comme vous allez le voir.
En commençant par vous donner quelques informations sur la Maine. C’est la plus courte rivière de France qui offre en outre la particularité de ne pas avoir de source. Elle résulte en effet de la jonction entre la Mayenne, la Sarthe et son affluent, le Loir. Visiblement il avait beaucoup plu dans tout le bassin amont et aussi forcément en aval, à la confluence avec la Loire, de sorte que l’eau en excès à Angers a été « barrée » en aval par la hauteur de l’eau de la Loire dés Bouchemaine. Les apports d’eau en excès sont donc venus par l’amont et surtout aussi par l’aval.
En remontant la Maine à la hauteur de la place de La Rochefoucault-Liancourt qui est un grand espace boisé en hauteur sur son pourtour , qui « sert » de parking à ceux qui travaillent dans le Centre ou se rendent notamment au CHU proche en amont, j’ai pu prendre quelques clichés de la rivière. Je m’étais placée au début de l’autre pont, en amont cette fois-ci, celui de Haute Chaîne de façon à bien voir la hauteur de la crue, en bas dans le lit de la rivière. Mais si vous regardez bien vous voyez qu’il y a aussi de l’eau à droite du muret, c’est-à-dire sur cette fameuse place.
. Jamais je n’aurais jamais eu « le courage » ou « l’inconscience » de marcher sur le muret pour faire la photo du siècle, avec l’eau de la Maine recouvrant à la fois les quais à ma gauche et, à ma droite, la Place de la Rochefoucault-Liancourt, que l’on ne voit que sur quelques mètres. Toutes les voitures avaient été enlevées à la demande de la ville. Et ceci pour éviter la question du « flottement » des voitures, qui aggrave la dangerosité de la crue. Le cliché montre également que la crue s’étendait aussi sur la place. On voit mal parce que c’est très sombre ; néanmoins on perçoit un halo vertical de lumière entre deux troncs et l’extrémité des branches.
On voit clairement que l’eau de la Maine avait atteint un niveau inégalé. L’abondance des pluies venant d’en haut, de l’amont et de l’aval ne suffit pas à expliquer cette situation . Une autre « source » tient en la composition du sous-sol de ce « vaste espace » qui est composée à la fois de terre ferme à la hauteur du Grenier Saint-Jean et d’un « creux » devant la Porte d’Entrée de l’Ecole des Arts et Métiers. C’est aussi par-là, par ce fossé sous terre qui avait été comblé par des matériaux composites, tels que des pierres, de la terre…, que l’eau de la Maine remonte quand elle est reçoit trop d’eau, des pluies, de l’amont, l’aval faisant barrage à l’écoulement. On comprend alors mieux la situation, en voyant un marcheur avancer sur l’asphalte en lisière de l’eau. J’étais alors placée plus en retrait sur la rue.
C’est par cette dernière vue que se termine ce premier billet.
Pour suivre le chemin
. Sur la rivière « Maine », https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/est-ce-quon-dit-la-maine-ou-le-maine-4420180
. Sur ses crues en amont d’Angers et celle de la Loire en aval, https://www.wiki-anjou.fr/index.php/Crues_en_Maine-et-Loire
. Pour la crue de 1995, voir plus spécialement https://fr.wikipedia.org/wiki/Crue_de_la_Maine_de_1995
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. Sur la Place elle-même, lire un billet en date du 22.09.2012 - sur ce blog – concernant le projet de l’urbaniste Grether ayant pour objectif de transformer de cette grande place en un bel espace polyvalent http://www.elisabethpoulain.com/article-la-place-la-rochefoucault-angers-variations-sur-son-nom-et-son-avenir-110417955.html
. Clichés Elisabeth Poulain datant de 1995, reprises en numérique, avec forcément des modifications de teintes… !
Et quant au sous-lignage, il m'est impossible de l'enlever!
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